Message de début d'année 2025
Chers lecteurs,
Alors que le premier mois de l’année arrive à sa fin, nous pouvons jeter un regard à ce que 2025 nous a déjà concocté, mais aussi nous pencher vers l’avenir, nous questionner sur ce qu’il peut y avoir en réserve pour nous.
Partir de soi
Un début d’année est toujours une bonne occasion de faire le point et de revenir à l’essentiel. Pour moi, cela prend la forme de l’importance des liens et de la confiance que j’entretiens dans mes relations personnelles et professionnelles.
Sur une note toute personnelle, la venue au monde de ma deuxième petite-fille entraîne son lot de joie et d’espoir. Quoi de mieux qu’une vie toute neuve pour insuffler une vision positive de l’existence ? Découvrir le monde à travers des yeux qui le voient pour la première fois est une chance inouïe. Bien des premières se vivront cette année avec ce petit être.
Donner au suivant
Collectivement, nous pouvons tous faire une différence, peu importe notre statut financier. Nous admirons la force et la résilience que nous apprenons des enfants malades, des personnes démunies et de nos ainés, ces sages, qui se sentent trop souvent délaissés.
Comme c’est le cas chaque année, GP Conceptal s’est impliquée auprès de plusieurs œuvres caritatives : l’association québécoise Parents Orphelins ; la société SLA Québec ; l’organisme à but non lucratif La Source d’Entraide, à Saint-Lazare ; le Grand sapin de Sainte-Justine ; la Croix-Rouge et la Société canadienne de la sclérose en plaques. L’équipe de GP Conceptal s’est aussi particulièrement impliquée auprès des Lutins pour aînés et des Fées bienfaisantes.
Penser à la collectivité
Bien des défis doivent être surmontés collectivement et notre union sera certainement une force. Sur le plan environnemental, nous continuerons assurément à vivre les conséquences des perturbations climatiques. Nous avons déjà de grands feux pour nous le rappeler. Sur le plan social, aurons-nous droit à des cessez-le-feu durables dans les zones de guerre afin de revenir aux valeurs centrales de l’humanité que sont l’amour, l’union, la paix et le respect ? Sur le plan technologique, saurons-nous saisir les occasions créées par le développement de l’IA pour nous servir de celle-ci comme d’un tremplin sans faire disparaitre l’humanité ?
Qu’en sera-t-il de la situation linguistique au Québec ?
Le projet de loi 96 qui a été adopté le 24 mai 2022 pour devenir la Loi 14 a fait couler beaucoup d’encre et plusieurs ont applaudi ce qu’ils ont perçu comme une action musclée du gouvernement provincial. Pour quel résultat ? Les entreprises qui œuvrent au Québec avaient déjà le devoir de faire au français la place qu’il mérite parce qu’elles sont, justement, établies au Québec et la très vaste majorité de ces entreprises se conformaient à la loi. Il n’y a qu’à consulter les statistiques de l’OQLF sur les plaintes pour s’en convaincre. La Charte de la langue française contenait déjà tout pour que la langue française soit utilisée et respectée par les entreprises et elle l’était. La nouvelle version a-t-elle modifié la donne ? Absolument pas. Et ce n’est pas possible, parce que le problème n’est pas la Charte.
Comprenons-nous bien. La Charte n’oblige pas les individus à utiliser le français, peu importent les circonstances, et elle ne vise pas à instrumentaliser l’employeur afin que ses employés travaillent forcément et obligatoirement en français. Travailler en français est un droit, mais c’est aussi un choix personnel. Les entreprises ont la responsabilité d’appliquer un programme pour faire tout ce qu’il est possible de faire pour que le droit de travailler en français puisse être exercé en tout temps. Cela n’a pas changé dans la nouvelle Charte, mais a été rendu plus compliqué avec des délais raccourcis de moitié qui ralentissent maintenant le traitement des dossiers par l’Office. En outre, lorsque, pour des raisons légitimes, les moyens de généraliser l’utilisation du français ne suffisent pas à faire en sorte que le français devienne la langue de fonctionnement principale, un mécanisme légal est prévu dans la Charte pour permettre de travailler dans une autre langue avec l’extérieur du Québec. L’article 144 est un élément essentiel de la Charte de la langue française qui démontre toute la souplesse et l’adaptabilité de la loi dans les situations qui l’exigent.
C’est ainsi que doit s’appliquer aux entreprises la logique cohérente de la Charte de la langue française pour faire en sorte que les personnes qui occupent des emplois dans des entreprises installées ici, mais devant œuvrer en anglais la majeure partie du temps par leurs interactions constantes avec l’étranger puissent les conserver. Mais ce n’est pas ainsi que la loi est appliquée par l’Office qui utilise une définition vieille de 40 ans qui n’a pas été mise à jour dans le projet de loi 96 et qui permet à l’Office de décider, à la discrétion de ses employés, qui a le droit de travailler dans une autre langue au Québec. C’est ainsi que le projet de loi 96 a réussi, en omettant de moderniser cet aspect de la loi, à donner à la Charte de la langue française une couleur politique qui maintenant nous divise.
Qu’en sera-t-il de l’application des nouvelles mesures en lien avec la Charte et l’affichage public le 1er juin ?
Dans le contexte actuel fortement médiatisé lié à nos relations d’affaires avec nos cousins au sud, gardons l’espoir que nous saurons nous unir pour défendre notre pays et que le gouvernement québécois saura assouplir, tout en préservant notre langue commune, certaines mesures qui entreront en vigueur d’ici le 1er juin prochain.
Pour conclure
L’avenir saura nous dire ce qu’il en sera. Assurément. J’aime penser que le moment présent est le meilleur temps pour agir. Je vous invite à faire de même. Bien sûr, nous avons une mission à poursuivre et nous devons tendre vers des objectifs réalistes pour construire notre avenir. Mais n’oublions pas l’ici et le maintenant. Apprécions ce qui nous entoure, faisons de notre mieux pour marcher droit et en tout respect de nos valeurs. Pavons ainsi la voie, d’une pierre à l’autre, vers un monde plus juste et plus équitable.
Communiquez avec nous. Nous avons des solutions pour vous.
Chantal Larouche
Présidente, GP Conceptal inc.
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chantal@gpconceptal.com
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